Il obtient son doctorat en histoire à la Sorbonne à Paris, en France, en 1989, puis un DEA en science politique de l'Institut d'études politiques, toujours à Paris. Il est intervenu dans de nombreuses universités et institutions américaines dont l’Université Columbia de New York, la Brookings Institution de Washington, l’Université de Pennsylvanie, l’Université de Californie, Berkeley, l’Université Yale mais aussi au Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (Codesria) à Dakar au Sénégal. Il est actuellement membre de l'équipe du Wits Institute for Social & Economic Research (WISER) de l'Université du Witwatersrand de Johannesburg en Afrique du Sud.
Parmi ses publications les plus importantes : Les jeunes et l’ordre politique en Afrique noire (1985) ; La naissance du maquis dans le Sud-Cameroun (1920-1960) ; Histoire des usages de la raison en colonie (1996) ; De la postcolonie. Essai sur l’imagination politique dans l’Afrique contemporaine (2000) ; Sortir de la grande nuit : Essai sur l'Afrique décolonisée (2003) ; Critique de la raison nègre (2013). Achille Mbembe collabore aussi à la rédaction de la revue Public Culture, où il publie en 2003 “Necropolitics”. Dans cet article influent, il affirme que le concept de « biopower » tel que développé par Foucault est devenu incapable de traiter les formes contemporaines de domination, d’assujettissement et de violence.