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Festival de Marseille

Compagnie L'autre Maison

Andrew Graham est un danseur et chorégraphe basé depuis quelques années à Marseille. Fondateur de la compagnie de danse inclusive L’Autre Maison, sa pratique chorégraphique s’affranchit de l’idée d’un corps idéal et se focalise sur la diversité du groupe pour mettre en échec toute tentative de stéréotype.

 

Pendant onze ans, Andrew vit à Londres, où il travaille avec des artistes et des compagnies de renom, dont Joan Jonas, Tino Seghal, Simon Forti, Mike Kelley, Xavier Leroy, Rosemary Butcher, Aurelia Thiérrée et Victoria Chaplin. En 2013, il intègre la compagnie Candoco où il danse des pièces de Trisha Brown, Rachid Ouramdane, Hetain Patel, Thomas Hauert, Alexander Whitley et Jérôme Bel. Au long de sa carrière, il chorégraphie des performances solo QUASI (2010) et #Boomerang (2019), et des œuvres collectives In One Breath (2009) et Time Massage (2017). Il co-créé également Le Pays où tout est à prendre au sérieux (2019) avec Virginie Combet, présenté au Centre Pompidou à Paris. En 2019, Andrew monte un Sacre du Printemps pour le Festival de Marseille, au sein du projet Sacre XXL d’Alain Platel. La même année, Il est invité par la metteuse en scène Russe Vera Martynov à co-créer l’installation-vidéo Omorfoi et le design de l’exposition de céramiques russes du XVIIIe siècle pour la fondation Hermitage, à Moscou et à Hanoi. En Octobre 2020, Il est invité par la Biennale Manifesta13 pour créer un programmation d’activités inclusives au sein du réseau Aoziz, un rassemblement des maisons de l’inclusion basées Marseille.

 

Suite au Sacre du Printemps en 2019, Andrew Graham fonde la compagnie L’Autre Maison à Marseille dédiée à une pratique chorégraphique qui est inclusive. La compagnie consolide les dix années d’expertise du chorégraphe dans l’élargissement de la participation aux arts, avec une capacité particulière à travailler avec des groupes mixtes de danseur.euse.s en situation de handicap et de non-handicap. C’est une pratique ancrée dans la création de nouvelles représentations de nos modes d’existence en mouvement, dans le monde, ensemble et seuls, à travers la production de spectacles et de nouvelles  méthodes d’interventions. Au cœur de la compagnie, il y a le collectif Mixability fondé en 2019 par Andrew Graham et Marion Di Majo en partenariat avec le Festival de Marseille. Composé de vingt-sept danseur.euse.s en situation de handicap et de non-handicap de différents âges et de différentes expériences de danse, ils ont créé un espace inclusif pour danser et, pour que de nouvelles rencontres surgissent. Dans cet espace, chaque individu explore, existe et évolue à travers le mouvement. Avec la facilitation du chorégraphe Andrew Graham, ils développent ensemble une pratique et un langage chorégraphique spécifique aux corporalités et aspirations du groupe.

 

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Béatrice Pedraza allie ses vingt années d’expérience en tant que metteuse en scène à celle de l’accompagnement et la formation d’individus en situation sociale précaire et fragile. Co-fondatrice et directrice de l’association Les Arteliers, elle développe pendant sept ans des ateliers inclusifs en théâtre valorisant et légitimant le travail d’artistes en situation de handicap. Depuis une dizaine d’année, Béatrice se consacre à des ateliers d’expression théâtrale au sein d’établissements sociaux et médico-sociaux. Elle fonde en 2017 le Collectif Arthalie et travaille pour l’Atelier de Mars sur le développement handicap et théâtre au sein de l’association. Le Collectif Arthalie fournit une plate-forme de production théâtrale à des artistes en situation de handicap indépendants et autonomes. Cette expérience artistique « hors établissement » leur permet de rompre un isolement non-choisi, et leur permet de participer à la vie artistique, sociale et culturelle de la ville. Béatrice facilite cette ouverture en proposant aux vingt artistes membres du collectif, de participer à des productions théâtrales publiques. Dans ce travail les participant.e.s s’ouvrent sur de nouveaux espaces d’expression. Le collectif est accessible à toutes et à tous et encourage la création et l’expression artistique un plus grand nombre de personnes présentant toute forme de handicap physique ou mental.

 

 

Ils rejoignent la Compagnie L'Autre Maison pour le spectacle Parade

 

Né en 1991, Martin Poncet s’éprend en 2009 du travail de création sonore, notamment pour le spectacle vivant. Il se forme entre 2009 et 2017 en Arts du Spectacle à l’Université de Metz puis à l’ENSATT à Lyon en Conception Sonore. Parallèlement à sa formation, il se frotte, à travers une trentaine de projets, au spectacle vivant (performance, théâtre et danse), au dispositif d’exposition (autonomes et live), à la création radiophonique et vidéo. Extrêmement friand du dialogue entre les techniques, entre les écritures et entre les médiums, il s’attache fortement aux rapports avec le public, pour qui il souhaite raconter une histoire. Depuis la fin de ses études, résolument attiré par la matière sonore sous de nombreuses formes, et par la dimension « live » d’une œuvre d’art, il travaille notamment sur des projets de performance et de musique live.

 

Les créations technologiques de l’artiste franco-marocain Mounir Ayache (né en 1991) incitent à regarder les réalités politiques et sociales du monde arabe sous un autre jour. En reprenant les codes de la science-fiction, auquel il mêle histoires familiales et réappropriation imaginaire des expériences et identités arabes, Mounir Ayache s’inscrit dans le courant non-officiel de l’arabfuturism, inspiré de l’afrofuturism des années 1990. Ces mouvements emploient la fiction pour proposer des récits et des réalités alternatifs. Il utilise ce qu’il appelle ironiquement une esthétique « SF orientale » afin de singer les représentations de l’Autre et de l’Etranger dans les fictions occidentales. En plus des codes et de la rhétorique de la science-fiction, Mounir Ayache se sert des nouvelles technologies pour réaliser et transmettre ses idées, et brouille ainsi les frontières entre art contemporain et entertainment.

 

Édition 2022

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