Langue des signes française Déficients visuels Sourds et malentendants Personnes à mobilité réduite Twitter Facebook Vimeo Instagram inscription à la newsletter Menu Fermer Expand Festival de Marseille
Festival de Marseille

Eva Doumbia

Eva Doumbia se définit comme métisse autant du point de vue ethnique, culturel, que social. À l'instar des arts dramatiques africains qui croisent danse, musique et jeu, son travail hybride formes et disciplines pour tisser de nombreux liens artistiques et culturels entre l’Afrique, les Caraïbes et Marseille où elle vit.

Née à Gonfreville-l’Orcher dans la banlieue du Havre, Eva Doumbia se forme en Lettres modernes et Études théâtrales à l’Université de Provence puis à la Mise en scène à l’Unité Nomade de Formation. Elle crée en 1999 la compagnie La part du Pauvre/Nana Triban, et signe plus d’une vingtaine de réalisations créées et diffusées en France et à l’étranger. Sa pratique artistique mêlant plusieurs univers, elle collabore régulièrement avec des artistes issus d’autres disciplines et n’hésite pas à sortir des théâtres pour proposer performances et petites formes dans des lieux atypiques. Lectrice et découvreuse de textes, elle a été juré du prix Mahogany qui récompense des oeuvres littéraire d'Afrique et des diasporas, a fait entendre pour la première fois sur les scènes françaises le burkinabé Aristide Tarnagada et la romancière camerounaise Léonora Miano, et est une des premières à collaborer avec Dieudonné Niangouna (dont elle fait en 2005 la création mondiale d’Attitude clando) ou Marie-Louise Bibish Mumbu. Sorti en octobre 2016 aux éditions Vents d’Ailleurs, son premier roman Anges Fêlées a été lu lors des Francophonies en Limousin 2016. Également pédagogue, Eva Doumbia anime régulièrement des sessions de formation et workshops en Afrique et dans les Caraïbes. Elle est directrice artistique de plusieurs événements thématiques et pluridisciplinaires dédiés aux cultures afrodescendantes françaises, tels qu’AfricaParis au Carreau du Temple (Paris, 2015) ou Massilia Afropea à la Friche Belle de Mai (Marseille, 2016). Elle est aussi membre du collectif « Décoloniser les Arts », une association composée d’artistes et journalistes culturels issus des minorités, nés et vivant dans toutes les régions de France.

Édition 2017

Et aussi...