Khouyoul trouve sa source dans une première version, Horses, recréée à Tunis à la demande de l’association L’Art Rue. La pièce fait danser artistes et enfants dans un spectacle mettant en scène la tendresse, la joie de vivre. Une manière de conjurer la violence et l’irrespect pour les chorégraphes belges Joke Laureyns et Kwint Manshoven, qui imaginent une ronde chorégraphique intergénérationnelle comme « une forme possible de construction sociale ». Par sa musique vivante, sa scénographie sobre et riche, son langage sérieux et ludique à la fois, la pièce va à l’essentiel : communiquer, écouter, comprendre. Elle propose l’image d’une communauté harmonieuse où les rapports adultes-enfants reposent sur la confiance et l’estime, le respect et la complicité.
RENCONTRE avec l'équipe artistique mardi 25 juin après la représentation.