Éric Minh Cuong Castaing
Éric Minh Cuong Castaing explore les modes relationnels, les représentations et la perception du corps à l’heure des nouvelles technologies, interrogeant les dualités réel/fiction, nature/culture, organique/artificiel. Né en Seine-Saint-Denis, il vit et travaille à Marseille.
Éric Minh Cuong Castaing est issu du champ des arts visuels : diplômé de l’école de l’image des Gobelins à Paris, il a travaillé pendant plusieurs années dans le cinéma d’animation. Intéressé par les écritures chorégraphiques en temps réel, il découvre d’abord le hip-hop en 1997, puis le butoh, sous la houlette des maîtres Carlotta Ikeda et Gyohei Zaitsu, et enfin la danse contemporaine avec notamment le plasticien chorégraphe allemand VA Wölfl.
Il est le fondateur de la compagnie Shonen – « adolescent » en japonais, où il met en relation, avec ses collaborateur·ices, danse et nouvelles technologies (robots humanoïdes, drones, réalité augmentée) via des process « in socius ». Depuis sa fondation en 2007, Shonen a signé une quinzaine de créations – spectacles, installations, performances, films. Il collabore avec la dramaturge Marine Relinger et des chorégraphes et metteur·ses en scène de sa génération parmi lesquel·les Aloun Marchal, Anne-Sophie Turion et Silvia Costa.
Éric Minh Cuong Castaing a fait partie du réseau chorégraphique européen Modul-dance (2012-2014). Il a été directeur artistique du projet Europe Créative d’application numérique et pédagogique Map to the stars (2017-2019). Il a été artiste associé au Ballet National de Marseille (2016-2019), à la Comédie de Valence (2020-2024), à Montpellier Danse (2024-2026), puis dès 2025 au Centre National de la Création Adaptée - C.N.C.A. et enfin à Bourges Capitale Européenne de la culture (2028).
Rayess Bek
Né au Liban en 1979, le compositeur Rayess Bek – de son vrai nom Wael Koudaih – est titulaire d’un master professionnel en arts appliqués de l’ALBA (Académie libanaise des Beaux-Arts), d’un post-diplôme de l’ENSAD (École nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris) en art interactif, ainsi que d’un master de recherche en art et nouveaux médias de l’Université Paris 8.
De 2000 à 2012, sous le pseudonyme de Rayess Bek, il s’impose comme l’une des figures emblématiques des musiques urbaines dans le monde arabe. À partir de 2012, il s’oriente vers des formes plus performatives, notamment avec le concert narratif Good Bye Schlondorff (Centre Pompidou, Festival Banlieues Bleues, HKW - Haus der Kulturen der Welt - Berlin). Le concert visuel Love and Revenge sillonnera plus de 24 pays à travers le monde. En 2018, il invite des producteurs syriens et la vidéaste Joan Baz à collaborer à la création d’une performance alliant musique et vidéo centrée autour de la danse dabkeh. Le projet s’intitulera DABAKA. En 2019, toujours en collaboration avec Randa Mirza, il crée la performance Strange Land, fusionnant les premiers enregistrements audio du monde arabe avec les premières photographies. Son parcours est jalonné de collaborations, avec Rodolphe Burger, la danseuse Nancy Naous, la metteuse en scène Myriam Marzouki.